enseignement
L'Abbé Louis-Marie Rineau enseignant la morale aux participants.

Voici un texte proposé par Bernadette, une participante au Parcours Cléophas, où elle nous raconte à sa façon la rencontre que nous avons vécu au Sanctuaire de Bétharram.
L’équipe Parcours Cléophas.

Petit billet Cléophasien des 14 et 15 février 2020

Notre 3e rencontre se tient à Bétharram dans un cadre imposant, et surtout priant, loin de la ville et du bruit. Soleil et froid sont au rendez-vous ! C’est ici que repose un Basque, Saint Michel Garicoïtz, fondateur des religieux du Sacré Cœur de Jésus. Son œuvre d’évangélisation et d’éducation a rayonné dans le monde.

En approchant des sanctuaires nous apercevons de blanches chapelles échelonnées sur une colline de futaies et nous nous sentons bien petits ! Les travaux en cours ne nous permettent pas de gravir la colline pour découvrir et méditer le chemin de croix, le calvaire. Le Père Laurent Bacho nous invite chaleureusement à le vivre autrement, en particulier depuis le sanctuaire marial Notre Dame, au décor baroque. C’est là, que nous découvrons l’esprit du calvaire, en lisant le texte dédié au chemin de croix évangélique de Bétharram qui comporte 15 stations dont la 1e commence à Gethsémani et la dernière se termine par la résurrection. Le sanctuaire marial est une « Bible en images ». Par son retable, ses tableaux, ses peintures, ses sculptures et ses dizaines d’anges, nous sommes invités à l’adoration et à la contemplation de Dieu et transportés dans un monde céleste !! N’ayant pu gravir la colline, ici, nous écoutons religieusement le sermon sur la montagne si riche par ses enseignements dont l’un d’eux retient particulièrement mon attention dans l’esprit des Béatitudes : baptisés, « nous sommes le sel et la lumière du monde » !

La présence discrète d’une communauté accueillante et son témoignage nous invitent à suivre son chemin d’humilité. En quelques heures, nous ressentons les effets d’une spiritualité fondée par le Saint Basque de Bétharram sur l’Ecce Venio « Me voici Seigneur, je viens faire ta volonté ». Quel message ! Quel courage ! Quelle foi ! En ces lieux, il semble flotter un Esprit qui imprègne nos âmes mais aussi sans doute l’établissement scolaire voisin.

Basques et Béarnais, avec des cultures riches et différentes, nous appartenons au même diocèse dont nous abordons le profil du territoire placé sous la responsabilité de notre évêque et la mission d’évangélisation avec l’aide précieuse de l’abbé Bisch, Vicaire Général qui seconde Monseigneur Aillet. Avec enthousiasme missionnaire, L’abbé Nalis nous invite à poursuivre la lecture de « la joie de l’évangile » à prendre conscience des tentations qui guettent les agents pastoraux afin de passer efficacement d’une pastorale de simple conservation à une pastorale missionnaire. Don Maurice nous conseille sagement de laisser plus de place à l’Esprit Saint dans notre âme et de donner de la joie à Dieu en sollicitant sa miséricorde et son pardon.

À Lestelle-Betharram, la nuit est profonde, juste un petit signal sonore perçu par quelques uns. Mais Catherine-Marie, tu le sais bien, c’est l’Esprit Saint qui l’émet pour tester la réactivité à ses impulsions !!!

Avec sérieux et humour, le père Louis Marie Rineau aborde la morale (fondamentale et spéciale) qui doit nous aider à vivre dans le Christ, dans le bonheur. Le père Boutin, quant à lui, évoque l’unité de l’ancien et du nouveau testament, le cœur de l’Homme. Écoutons ce qu’en dit Didier :

« Le parcours bible nous a rappelé la complexité de notre cœur d’homme avec ses ombres et ses lumières qui subjuguent notre créateur qui ne nous abandonnera jamais vu que son seul but est de nous sauver. Dur, dur d’être à la hauteur ! En attendant accrochons nous chacun à la préparation de nos témoignages dont la recette nous a été donnée par Barbara. Il nous reste à fournir les ingrédients ».

Oui, merci Barbara !

Un temps d’adoration, de confession clôture cette rencontre spirituelle vitaminée, Bétharramite. Laissons l’Esprit Saint agir, nous guider, nous réconforter. Avec Marie notre mère, avec Saint Michel Garicoïtz, le temps de carême qui se fait proche nous offrira une occasion à saisir : une visite approfondie en toute humilité du sanctuaire de notre âme ! Fraternellement ! À bientôt.

Bernadette