Voici un texte proposé par Nathalie, une participante au Parcours Cléophas, où elle nous raconte à sa façon la rencontre que nous avons vécu en visioconférence les 15 et 16 mai 2020.
L’équipe Parcours Cléophas.
Ce vendredi 15 mai 2020, nous (les participants du Parcours Cléophas et l’équipe animatrice) nous sommes retrouvés pour la 4e rencontre (cycle 2019-2021). La grande nouveauté, c’est que cela s’est fait en visio-conférence, crise sanitaire oblige. Le thème en est la prière.
La rencontre commence par des témoignages spontanés de notre ressenti de 2 mois de confinement.
Dans l’ensemble, les « Cléophasiens » ont bien vécu ce temps en profitant du « drive » spirituel offert par les réseaux sociaux : messes, chapelets, groupes de prières… ou simplement en lisant la Bible.
Il ne fallait pas oublier de prendre soin des « non-connectés » grâce au bon vieux téléphone.
Pour reprendre les propos de Nadine « tout le superflu est parti, l’essentiel est revenu ». L’essentiel des « Cléophasiens » est bien la recherche de la vie en Jésus-Christ.
L’équipe animatrice, toujours aux petits soins pour nous, n’a pas oublié de souhaiter les deux anniversaires du jour !
Nous nous mettons au travail avec l’Abbé Boutin qui nous a enchantés en faisant une relecture des Évangiles à travers le personnage de Pierre.
Pierre, tout feu, tout flamme va laisser le Seigneur transformer son cœur ! Il va se rendre compte que c’est en reconnaissant ses faiblesses, qu’il sera fort. Jésus ne lui demande pas l’impossible. Pierre sait qui est Jésus, il a foi en sa divinité et c’est là l’essentiel. Le secret de sa mission n’est pas sa propre force mais c’est Jésus ! C’est bien cet exemple qu’il nous ait demandé de suivre.
Le lendemain, l’abbé Nalis nous initie à ce que doit être la spiritualité d’un missionnaire à partir du document du pape François « La joie de l’Évangile ». Il va détailler très concrètement les 12 éléments d’une spiritualité qui engage. Elle se résume à défendre sa mission grâce à l’aide de la prière, de la Parole et de l’adoration, en ayant conscience d’être sauvés, inspirés par l’Esprit Saint. Cette mission se fait avec d’autres. Il est nécessaire de rendre grâce pour le bien dans l’Église en chassant la mondanité spirituelle. Esprit de service et rencontre du Christ dans les pauvres doivent animer le missionnaire.
L’Abbé François de Mesmay clôt l’étude du « Youcat » avec l’étude de la prière en générale et du « Notre Père ». Il nous propose de nous atteler à la lecture du roman de l’Amour : la Bible.
Pensons à Samuel qui dit au Seigneur « parle, ton serviteur écoute ». La prière requiert le silence et si demande il y a, c’est l’Esprit Saint qu’il faut demander avant tout.
Le Notre Père, prière par excellence, apprise par Jésus à ses disciples, qui lui ont demandé comment il fallait prier, est un cadeau.
La matinée s’achève par la messe, célébrée par notre évêque et diffusée par les réseaux sociaux. Celle-ci est en action de grâce pour l’abbé Nalis. En effet, M. l'abbé Dominique Nalis, vicaire épiscopal et curé des paroisses du Pays de Nay, a été élu assistant du nouveau responsable du Prado de France pour une période de six ans. A compter du 1e septembre 2020 il quittera les charges qui sont actuellement les siennes dans le diocèse pour rejoindre la maison provinciale du Prado de France à Lyon. L'Association des Prêtres du Prado, fondée par le Bienheureux Antoine Chevrier (1826-1879) est un Institut séculier sacerdotal qui comprend environ 350 prêtres diocésains en France.
Mgr Aillet s’adressant aux « Cléophasiens » nous dit qu’en tant que disciples missionnaires, nous aurons un rapport au monde difficile, et qu’il ne faudra pas avoir peur des souffrances et des persécutions, la joie du Christ habitant notre cœur.
Don Maurice nous donne sa méthode pour instaurer des temps d’oraison dans nos journées. Le silence semble de nouveau le maître mot. S’il ne fallait retenir qu’une phrase, ce serait celle-ci « l’oraison n’est pas un ressenti ; la prière est gratuite ».
Nous sommes ensuite appelés à la mettre en pratique par un temps personnel en priant le Seigneur chez soi, soit à son oratoire personnel, soit devant le saint sacrement, exposé à Nay et retransmis à l’écran, en communion avec le reste du groupe Cléophas.
Patricia et Sue Ellen de la communauté « Palavra Viva » concluent notre rencontre par un temps de louange.
Certains ont du mal à quitter la visio-conférence, comme en attente de pouvoir vivre une rencontre en « chair et en os ». Sauf nouvelle pandémie, en octobre nous serons bien tous réunis à l’abbaye de Belloc et ce seront de vraies retrouvailles. Merci à la technique car sans elle, la rencontre (qui comme l’a dit Catherine-Marie a permis de voir de vrais sourires non-masqués) aurait tout bonnement été annulée !
Nathalie