Steven, un participant, nous offre son retour d'expérience sur la rencontre n°1 du cycle 2024-2026 à Bayonne dans le thème principal de la profession de foi.
L’équipe Parcours Cléophas.
« De quoi discutez-vous en marchant ? » Luc 24,17
Quelle meilleure manière de commencer le récit de notre première séance du Parcours Cléophas par une citation tirée de l'histoire des deux disciples d'Emmaüs ?
Quittant Jérusalem pour se rendre à Emmaüs, Cléophas et son ami discutaient en chemin de la crucifixion et de la mort du Christ. Un homme vint à leur rencontre en leur demandant « De quoi discutez-vous en marchant » ? Poursuivant leur chemin ainsi jusqu'à Emmaüs en compagnie de cet homme, ils partagèrent le pain et reçurent la bénédiction qui leur ouvrit les yeux. L'homme qui les accompagnait sans qu'ils ne le sachent n'était autre que le Christ lui-même. Ayant pris conscience de cela, ils repartirent le lendemain vers Jérusalem pour proclamer la résurrection du Christ.
Et nous, qui sommes-nous dans cette histoire ? Allons-nous rester aveugle à la vérité, ou bien ouvrirons-nous les yeux pour découvrir la présence du Seigneur dans notre vie et proclamer la bonne parole ?
C'est vers cela que tend à nous faire aller le Parcours Cléophas. Prendre conscience de Sa présence quotidienne dans nos vies, et nous permettre d'aller ensuite évangéliser, c'est-à-dire transmettre la bonne parole. Pour cela, l'équipe d'animation du Parcours Cléophas nous a préparé une première rencontre de qualité. L'organisation de l’événement, la qualité des intervenants et de leurs interventions, mais surtout et aussi tous les moments d'échange entre nous sont les éléments clés sur lesquels je vous propose de revenir.
La première étape de notre journée n'a pas été l'arrivée sur place, comme on pourrait le penser, mais bel et bien l'organisation du covoiturage entre Pau et la maison diocésaine de Bayonne. La charité chrétienne s'est mise en place et dans un élan de générosité, plusieurs personnes se sont proposées d'organiser le transport pour les personnes qui, comme moi, n'avaient de moyens de locomotion. Cela a été l'occasion d'un premier échange, d'un premier contact avec certains des participants du parcours, et ainsi nous avons non seulement pu faire connaissance, mais aussi commencer à partager sur nos vies et échanger nos premiers témoignages.
L'arrivée sur place a été simple et efficace. Nous avons été accueilli vers 17h30 par Alain Gastellou, co-responsable de la formation qui nous attendait à l'entrée de la maison diocésaine pour nous rediriger vers une autre partie de l'équipe (à savoir : Marie-Luce Gastellou, co-responsable de la formation, Bernadette Michelena, vierge consacrée, Dominique Pédebéarn et Fernand Correia) afin que l'on puisse récupérer les clés de nos chambres et nous installer. A cette occasion, les chambres ont été attribuées de manière aléatoire, afin de permettre la rencontre avec de nouvelles personnes. J'ai ainsi pu passer presque une heure à échanger avec mon compagnon de chambre sur notre rencontre avec le Christ, et je n'ai nul doute sur le fait que ce soit ce qui s’est passé dans chacune des autres chambrées.
Une fois ceci passé, nous sommes rentrés dans le vif du sujet, et avons officiellement été accueillis au sein du parcours par Monseigneur Aillet, et l'abbé Victor Gomes en charge de l'accompagnement. Monseigneur nous a alors remis à chacun notre Bible, avec pour mission d'aller propager la bonne parole du Seigneur.
Puis vint enfin l'heure du repas, un moment festif et joyeux puisqu'il était partagé avec les autres participants.
Le repas fini, et les tables nettoyées nous avons pu commencer notre premier enseignement, une introduction à la Bible, dispensé par l'abbé Paul-Marie Boutin. L'enseignement était très stimulant. Non seulement l'approche technique et ponctuée d'humour de l'abbé permettait de nous maintenir en attention permanente, mais nous avons surtout pu prendre conscience de certains éléments qui aujourd'hui me semble évidents : la Bible est comme une histoire racontée à un enfant, en l'occurrence nous, les enfants de Dieu ; et il est donc nécessaire de l'aborder avec les yeux d'un enfant qui chaque jour en redécouvre les lignes tout en la connaissant finalement par cœur.
Enfin, la journée s'est terminée avec les complies, dernières prières de la journée et nous avons pu regagner nos chambres pour un repos mérité !
La journée du samedi aura elle aussi été intense. Après le réveil, nous nous sommes tous retrouvés à 7h30 à la chapelle de la maison diocésaine pour la messe du matin, avec l'abbé Gomes. Cela a été l'occasion de commencer la journée de la meilleure des manières possible, par un temps de communion avec le Seigneur. Suite à quoi nous avons pris un petit déjeuner tous ensemble, afin de prendre des forces pour la journée qui nous attendait.
Nous avons poursuivi la matinée avec un temps d'échange entre participants afin d'apprendre à nous connaître mutuellement. C'est ainsi que nous avons pu témoigner de nos expériences, de nos motivations et surtout de ce qui nous amenait à rejoindre le Parcours Cléophas. Enfin nous avons clos la matinée avec un travail autour du Youcat, un manuel de catéchisme abordant des questions théologiques importantes. C'est l'abbé René-Sébastien Fournié qui s'est chargé de répondre avec précision et rigueur à chacune des questions soulevées. Ce temps d’interaction, très instructif et poussé nous aura permis d'approfondir nos connaissances sur des questions que nous n'aurions même pas imaginé poser avant le début de ce parcours.
Enfin, nous avons terminé la journée par deux temps forts complémentaires. Nous avons repris avec une initiation à la réalisation de notre témoignage, afin d’apprendre à témoigner auprès des personnes que nous serons amenés à rencontrer, réalisée par madame Couget, puis nous nous sommes déplacés vers le Carmel de Bayonne afin d'être initié à la lectio divina et d'assister aux vêpres avec les Carmélites, ce qui aura clôt notre journée.
En résumé, ces 24h passées au sein de la maison diocésaine de Bayonne auront été intenses, tant par les différents enseignements reçus que par la qualité et la profondeur des échanges avec les autres participants.